Métier, études et diplômes pour devenir traductrice

19Nov - by Raphaël - 0 - In Entreprises

Si vous aimez la littérature et les langues, le métier de traductrice pourrait être fait pour vous. Dans ce domaine, on ne chôme pas, car les entreprises ayant besoin de traducteur sont nombreuses. Si vous avez du talent et des compétences avérées, vous pourrez toucher une somme considérable par mois. Mais au préalable, il faut se former au métier.

Le métier de traductrice

traductrice

Cette activité offre plusieurs opportunités de spécialisation. Vous pouvez être traducteur freelance :

  • Littéraire ;
  • Audiovisuel ;
  • Technique ;
  • Assermenté ou juré ;
  • Logiciel

La traductrice littéraire s’occupe de traduire un ouvrage destiné à être publié. Elle travaille pour une maison d’édition sur des romans, des nouvelles, des guides, des livres de cuisine. Son travail est aussi pointilleux que celui de la traductrice technique. Celle-ci connaît en effet le vocabulaire du secteur dans lequel elle s’est spécialisée. Il lui est facile de traduire divers contenus ayant rapport à l’électronique, la télécommunication ou le domaine médical.

Si elle possède des connaissances en multimédia, elle pourra fournir des versions multilingues de jeux et de logiciels. En outre, le besoin de la traductrice audiovisuelle se fait sentir lorsqu’il s’agit de sous-titrer ou doubler des films ou de préparer des émissions radio. La professionnelle peut également opérer dans le domaine judiciaire et être désignée par l’autorité judiciaire pour traduire des documents juridiques ou jouer le rôle d’interprète pendant une audience.

Les études à faire et les diplômes à avoir

étudiants

Le métier de traductrice nécessite des études approfondies jusqu’au Master dans une spécialité de votre choix. Vous pouvez faire votre Master pro en traduction culturelle, anglaise spécialisée, juridique et commerciale, littéraire et édition critique, scientifique et technique. Pour cela, il est possible de se rendre dans une école spécialisée comme l’école supérieure d’interprètes et de traducteur (ESIT) de Paris. Vous aurez besoin d’une licence en linguistique ou en langues étrangères pour intégrer cette école. Il faut également être admis à un examen d’entrée.

En dehors de cela, il est possible de se faire former à l’Institut de management et de communication interculturels (ISIT) à Paris.  Vous y avez accès directement après le BAC ou vous pouvez continuer dans le cursus universitaire après avoir validé l’année précédente. D’autres instituts comme l’École supérieure de traduction et de relations internationales (ESTRI) de Lyon peuvent assurer votre formation. Si vous êtes proche de Strasbourg, l’Institut de traducteurs, d’interprètes et de relations internationales ITIRI vous accueille.

De même, l’Institut de perfectionnement en langues vivantes d’Angers propose une formation adéquate pour devenir traductrice. Par ailleurs, l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales INALCO ou Langues O’ serait mieux adapté si vous cherchez à être une spécialiste de ces langues. Les futures traductrices techniques peuvent suivre en outre, une formation dans leur domaine de spécialisation pour mieux s’intégrer dans le monde professionnel.

Les qualités d’une traductrice

Pour réussir dans ce métier, il est important d’avoir une excellente maîtrise des langues que l’on doit traduire. Exceller dans sa langue maternelle est encore plus important, car vous connaissez mieux les nuances de cette langue. En outre, il faut être ouverte d’esprit, à l’écoute, honnête et avoir le sens de la perfection. Dès lors, vous pourrez exercer à votre propre compte ou être salarié d’une entreprise. Vous serez rémunérée à la page ou au contrat. Dans tous les cas, vous ne gagnerez pas moins de 1500 euros par mois.